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RÉFLEXIONS DE FIDEL CASTRO
3 septembre 2010

LA CHAPITRE PRINCIPAL DU DERNIER LIVRE

Après les deux Réflexions dans lesquelles j’ai cité longuement le livre de Daniel Estulin, La véritable histoire du Club Bilderberg,  l’auteur m’a envoyé un message où il me demandait un entretien. Mais il souhaitait que je lise auparavant un chapitre important de son nouveau livre sur le point de paraître en anglais.

On me l’a remis hier, traduit ici. Son contenu, spectaculaire, mérite d’être analysé dans ses aspects essentiels. J’en ai choisi quelques paragraphes pour donner une idée de ce chapitre dont des données importantes constituent un défi pour les techniciens.

L’auteur commence par affirmer :

Voici le chapitre le plus étrange jamais écrit dans un livre, dans celui-ci ou dans n’importe quel autre… Les dernières pièces du puzzle seront mises en place pour que vous ayez une idée du monde où nous vivons… Il ne vous sera pas facile d’y croire pour des raisons purement psychologiques. Cela pourrait être dû en partie à la mentalité servile qu’a créée en nous la propagande inhumaine qui a inondé l’humanité depuis le XIXe siècle.

…de petits groupes de conspirateurs ont agi contre Cuba, le Laos, l’Afghanistan et le Nicaragua. Pendant des décennies, ils ont été impliqués dans tout, depuis les drogues et le trafic d’armes jusqu’à l’assassinat, la guerre secrète et le terrorisme déclaré.

Des gens comme George H.W. Bush ; William Casey, ancien directeur  de la CIA ; […] Oliver North, l’ancien fer de lance de l’Iran-contras ; et Mike Harari, le sous-chef du Mossad, font partie de cette liste  d’agents d’opérations secrètes les plus notoires.

Ce chapitre traite des armes de destruction massive. Les armes atomiques, les armes nucléaires, les mini-armes nucléaires.

Nous analyserons dans ce chapitre l’attentat à la bombe perpétré à Oklahoma, dont on a accusé l’extrême droite étasunienne ; celui de Bali, dont on a accusé les terroristes islamiques ; l’assassinat de Rafiq Hariri, dont on a accusé la Syrie, et l’attentat de l’aérogare 4 de l’aéroport de Barajas, dont on a accusé l’ETA.

Selon les informations officielles, un camion Ryde, qui contenait environ 2 300 kilos d’engrais et un mélange de nitrométhane, fit explosion le 19 avril 1995, à 9 h 02, face au côté Nord du bâtiment public Alfred P. Murrah, de neuf étages, en détruisant le tiers et laissant un cratère de neuf mètres de large sur 2,4 de profondeur dans la NW 5th Street, détruisant ou endommageant 324 édifices dans un rayon de seize pâtés de maisons, détruisant ou incendiant 86 voitures et brisant les vitres de 258 édifices, laissant des centaines de personnes sans logis, provoquant le fermeture de nombreux bureaux dans le centre-ville, tuant 168 personnes et en blessant 853, la plupart par brûlures, la détonation ayant été entendue à une distance de 89 km.

Bien que la version officielle ait été confirmée par le gouvernement étasunien et par la plupart des médias, il ne sera pas difficile de la démentir par une version plus sensée des faits :

1.      Les voitures piégées ne laissent pas de cratères, lesquels ne peuvent être causés que par une charge souterraine. Même si vous faites exploser une bombe nucléaire dans un camion, l’explosion ne laissera pas de cratère.

2.      Les explosifs classiques n’incendient pas les voitures qui se trouvent tout autour…

     […]

4.      Les explosifs classiques ne causent pas de brûlures aux victimes – c’est là un trait typique des bombes nucléaires – les brûlures n’étant causées que par le rayonnement thermique.

5.      Les explosifs classiques ne provoquent pas d’impulsions électromagnétiques capables de calciner les microcircuits des ordinateurs se trouvant dans le coin.

6.      …l’étendue des dégâts est typique de l’explosion d’au moins dix bombes de dix tonnes chacune, de celles qu’utilise l’aviation moderne, ou d’une minibombe nucléaire programmée pour exploser à la puissance correspondante, soit 0,1 kilotonne.

9.      …une magnitude de 3,52 sur l’échelle de Richter est typique d’une minibombe nucléaire de 0,1 kilotonne, l’équivalent de 100 tonnes de TNT.

10. Un volume de 2 300 kilos d’engrais (soit 1,8 tonne de TNT), même enterrés, ne pourrait jamais provoquer un signal sismique de magnitude 3,0 (et n’en provoquerait aucun s’il était situé dans un camion).

Un certain Timothy McVeigh s’avoua coupable du crime. Il fut jugé, condamné à mort et exécuté par une piqûre mortelle le 11 juin 2001. L’attaque fut le pire acte terroriste jamais commis aux USA avant le 11 septembre. Mais elle donna au gouvernement le prétexte dont il avait besoin pour adopter de nouvelles mesures d’urgence – le projet de loi contre le terrorisme qui se transformerait quelques mois après l’exécution, après le 11 septembre, en Loi de sécurité nationale, qui priverait les Étasuniens de leurs droits constitutionnels.

De Bali à Oklahoma ; du Kosovo à Moscou ; de l’Afghanistan à Wall Street, ces événements offrent au lecteur une vision de la façon dont le gouvernement de l’ombre opère à sa guise, utilisant des trafiquants de drogues, des criminels et des terroristes.

Le fer de lance de ces opérations a été le vieil agent de la CIA, Theodore G. Shackley, qui a travaillé en étroite coopération avec des figures de la mafia comme John Roselli, Sam Giancana et Santos Traficante.

En 1975, Shackley fut nommé directeur adjoint de la Direction des opérations, qui lui confia les opérations secrètes, le contre-espionnage et, ironiquement, la lutte antidrogue, tout ceci sous les ordres de George Herbert Walter Bush.

C’est dans ce cadre que Shackley agit comme « conseiller » de gens comme Bush père, Oliver North et William Casey, le directeur de la CIA, dont le réseau illégal et sanglant d’échange d’armes pour de la drogue provoqua des dizaines de milliers de morts et inonda nos rues de tonnes de drogues.

De la baie des Cochons au cas Iran-contras, à l’attentat à la bombe d’Oklahoma, à l’ignominieux bombardement nucléaire contre les Kurdes de Kirkouk, dans le Nord iraquien, au bombardement nucléaire contre la fameuse mosquée chiite de Khillani, à Bagdad, et au quadruple bombardement nucléaire sans précédent contre la secte satanique Yazidi près de Mossoul en Irak, qui imposa un nouveau record de victimes humaines, plus de 550 morts et plusieurs centaines de blessés…

Alors qu’il était encore dans l’armée, Timothy McVeigh avait écrit à sa sœur qu’il avait été choisi pour faire partie de l’Unité d’opérations tactiques (CTU), autrement dit les Bérets verts des Forces spéciales (impliquées dans des activités illégales).

Il est très probable qu’on lui ait dit qu’il avait reçu l’importante mission d’infiltrer une organisation terroriste et d’éviter une attaque à la bombe. Une histoire qu’un jeune homme aussi impressionnable que McVeigh devait avoir cru aisément.

De toute façon, l’existence de deux « Timothy McVeigh », comme il avait existé deux Oswald, suggère une opération de renseignement sophistiquée destinée à  placer McVeigh au mauvais endroit au mauvais moment.  Tout comme Oswald, il se crut probablement un agent du gouvernement faisant partie d’un projet secret.

… il fut berné. On en fit une tête de Turc, puis on le tua. Affaire conclue. Les preuves furent détruites. Mais les questions attendent toujours une réponse.

12 octobre 2002. Attentat à la bombe nucléaire dans une boîte de nuit de Bali.

Selon la version officielle, une tonne d’explosif classique placée dans une jeep explosa à proximité de la boîte de nuit Sari, à Bali, tuant sur le coup 187 personnes, en blessant grièvement beaucoup d’autres, provoquant d’énormes boules de feu censées provenir des bouteilles de gaz butane, démolissant les édifices voisins et provoquant de gros incendies qui se répandirent aux environs.

Une des premières informations sur cet attentat provint de Fox News : « L’attentat à la bombe dans une boîte de nuit indonésienne est taxé d’acte terroriste… L’explosion a eu lieu vers 23 h… L’endroit était bourré de monde et il a pris feu en une milliseconde. »

L’expression « milliseconde » constitue un lapsus impardonnable. Tout comme le « niveau zéro », elle est réservée aux explosions nucléaires. Si bien qu’en aucune circonstance on ne l’utiliserait pour autre chose qu’une explosion atomique.

Le problème, c’est qu’une explosion classique, si grande qu’elle soit, ne produit ni chaleur ni flammes.

Un autre touriste… déclara : « J’ai senti mon hôtel trembler violemment et j’ai couru à la fenêtre. J’ai pu voir au loin un gros nuage blanc en forme de champignon, et j’ai su que je n’étais pas témoin d’une attaque ordinaire. »

Je crois que tout le monde sait bien ce que veut dire un nuage en forme de « champignon ».

Par ailleurs, les explosions ordinaires ne produisent pas d’incendies dans les immeubles voisins. Ce sont les explosions nucléaires qui en provoquent  du fait de l’intense rayonnement thermique qui émane instantanément des boules de feu.

La police indonésienne déclara que les morts se chiffraient au chiffre insolite de 202.  Vous ne pouvez pas tuer instantanément deux centaines de personnes et en blesser des milliers d’autres rien qu’en posant une tonne d’explosifs classiques dans une jeep.

Le gouvernement indonésien savait que ce qui avait explosé à Bali était une bombe nucléaire ? Bien sûr que oui. Par exemple, le vice-président de la Chambre, A. M. Fatua, parlant du prétendu terroriste qui avait prétendument posé la bombe, déclara : « Ma conscience me dit qu'Amrozi n’est pas l’auteur principal. Je ne crois pas qu’il ait été capable de réaliser tous les préparatifs d’attaque à la bombe, à la minibombe nucléaire, à Bali. » De sorte que le vice-président de la Chambre d’un pays de plus de 200 millions d’habitants savait de quoi il s’agissait. La présidente indonésienne, Megawati Sukarnoputri, le savait-elle aussi ? Et si elle le savait, pourquoi n’a-t-elle rien dit ?

Il existe une version « confidentielle », connue bien entendu du gouvernement indonésien, de fonctionnaires de l’administration étasunienne et du Mossad israélien, selon laquelle la « minibombe nucléaire » possédait une puissance de 0,01 à 0,015 kilotonne et qu’elle appartenait à « Al Qaeda ».

J’ai prouvé clairement dans le chapitre antérieur qu’il serait plus facile à Al Qaeda de fabriquer à toute vitesse un engin spatial de bois et d’alunir que d’avoir accès à une minibombe nucléaire. J’ai aussi démontré que seule quatre puissances étaient capables, techniquement parlant, d’en fabriquer : les USA, la Russie, la France et Israël. Des sources confidentielles indonésiennes ont confirmé aux renseignements nucléaires russes que la bombe appartenait au Mossad israélien.´

Les preuves photographiques qui démontraient l’utilisation d’une arme non classique furent éliminées presque sur-le-champ des principaux médias, mais non de la caméra de vidéo d’un amateur qui prit la photo qu’on peut voir ci-joint. […] Le cratère prouve à lui seul que l’arme a fait explosion sous terre, et sa profondeur et son diamètre indiquent à quelle profondeur.

Nous commencerons par la fin. Ce fut une grande explosion nucléaire qui n’avait rien à voir avec une « minibombe nucléaire». La version officielle parla toutefois d’une « voiture piégée », comme c’est la tradition. […] « Confidentiellement », plusieurs « notables »  parlèrent d’une « minibombe nucléaire ».

Le 30 décembre 2006, la bande terroriste ETA pose une bombe dans une fourgonnette qui contenait de 200 à 500 kilos d’explosifs, selon les forces de sécurité de l’État. L’agence EFE apprend auprès d’enquêteurs que, selon les premières estimations de la police, l’ETA aurait pu avoir utilisé près de 500 kilos d’explosifs.

Ces mêmes sources ajoutent que ce calcul reposait sur les effets visibles de l’explosion et sur l’expérience des démineurs.

La fourgonnette piégée, une Renault Trafic, fit explosion le même jour, un samedi, le 30 décembre 2006, à 9 h 01, sur le stationnement D de l’aérogare T4 de l’aéroport madrilène de Barajas, provoquant une colonne de fumée dense et l’effondrement de cinq étages du module D dudit stationnement.

L’attentat fit s’effondrer 60% du module D et toucha trois des six modules du stationnement de l’aérogare T4, où les etarras garèrent la Renault Trafic couleur grenat. Les pompiers espèrent que les flammes s’éteindront seules.

Au sujet du véhicule utilisé, la police pense qu’il a été volé voila trois ou quatre jours au Pays basque français. Concrètement, selon El Mundo, il pourrait être immatriculé à Ordizia, près de Guipuzcoa.

Quelqu’un ayant toute sa raison peut-il vraiment croire qu’une si grande partie d’une structure de béton armé peut être totalement détruite par 200 kg d’explosifs classiques posés à un seul endroit ? […] Une charge pareille aurait pu tout au plus endommager une partie du béton des installations proches de l’explosion, le plancher et le plafond, pas plus, et plusieurs colonnes voisines.

…la structure réelle n’était pas en béton, mais en béton armé. Le rayon d’action de dommages ne dépasserait vingt ou trente mètres. Une fois de plus, les possibilités qu’une grande structure de béton armé s’effondre à cause de l’explosion de 200 kg d’explosifs placés à un seul endroit sont nulles.

Tout ce que vous pourriez obtenir en l’occurrence (si vous étiez un pro en démolitions et placiez une voiture piégée à l’endroit exact), serait d’affaiblir totalement une colonne. Mais vous ne pourriez pas affaiblir deux colonnes à la fois avec une seule voiture. Or, observez de nouveau la photo et réfléchissez un peu : combien de colonnes de béton armé devriez-vous affaiblir pour faire s’effondrer toute la structure centrale (qui n’existe plus) ?

…une seule explosion classique ne peut démolir un édifice. Une autre explosion l’a fait. Logiquement, on peut supposer qu’il s’est agi d’une « minibombe nucléaire ». Et pourtant, même une « minibombe nucléaire » qui possèderait la puissance disponible maximale – une kilotonne - ne pourrait pas démolir un bâtiment aussi grand en béton armé,  aussi solide, doté de tant de colonnes et avec tant d’espace vide entre les étages !

Aucun véhicule ne présentait de traces d’incendies, comme lors de l’explosion de Bali. […] sa terrible onde expansive détruirait les voitures restantes aux alentours. Or, aucun de ces effets attendus ne fut signalé après l’explosion de la « voiture piégée » dans l’aéroport de Barajas. Nous pouvons donc éliminer tranquillement la théorie de la « minibombe nucléaire ».

On constate de même des effets vraiment bizarres. Si vous tracez une ligne imaginaire de haut en bas pour fixer la limite exacte des destructions, vous verrez qu’elle ne sera pas verticale, mais ferait un angle d’environ 45 degrés. Pourquoi une onde expansive qui a fait ces dégâts se propagerait-elle selon cet angle incliné ?

Je suppose que vous avez compris ce que je veux dire. Il semble que ce soit exactement ce qui s’est passé : c’est, apparemment, une grande explosion nucléaire souterraine à une grande profondeur, sous la partie centrale de l’édifice du stationnement, qui a causé une telle destruction.

Par ailleurs, que les forces de sécurité de l’État se soient trompées à ce point – à 150% – au sujet de la force de l’explosion est vraiment sidérant. Que le calcul (200-500 kg) ait reposé « sur les effets visibles de l’explosion et sur l’expérience des démineurs » me fait penser deux choses : 1) Ce sont les agents les plus incompétents sur la surface de la Terre, comparables aux mieux au fameux inspecteur Clouseau ; 2) après avoir affirmé immédiatement que l’explosion avait été provoquée par une bombe atomique, ils ont tenté de cacher les preuves à la population en général.

Je ne doute pas que les deux terroristes de l’ETA ont garé de fait leur Renault Trafic sur le stationnement D de l’aérogare 4. En admettant leur responsabilité devant les tribunaux, je suis sûr qu’ils ont pensé que leurs actions avaient provoqué le chaos. Néanmoins, le dommage réel, le dommage nucléaire, est venu d’une bombe atomique enterrée à une grande profondeur dans l’aérogare. Qui le savait et qui l’a fait ? Je ne le sais pas. Mais je crois avoir montré quels sont ceux qui ne l’ont pas fait.

Conclusions au sujet des attentats à la « minibombe nucléaire », alias la « voiture piégée » et le « camion piégé » :

1) Les minibombes nucléaires existent.

2) On dit « confidentiellement » que ces « minibombes nucléaires »  appartiennent à plusieurs organisations terroristes, qualifiées presque invariablement de « musulmanes ».

3) Ces « organisations terroristes » n’hésitent pas à utiliser ces « minibombes nucléaires » contre différentes cibles, la plupart du temps des civils.

4) Ces « minibombes nucléaires » provoquent des explosions d’une puissance inhabituelle – équivalant à des quantités irrationnelles de TNT ou d’autres explosifs classiques qui entreraient à peine dans le plus gros des camions, à plus forte raison d’un véhicule léger.

Estulin continue de justifier ses vues aux paragraphes 5-10, dont certains sont longs et que j’omets pour gagner du temps et parce qu’ils ne sont pas indispensables pour comprendre sa thèse.

Arrivant au paragraphe 11 (p. 64),  il affirme une fois de plus :

11)  Ces « minibombes nucléaires » ne peuvent être fabriquées que par quatre des pays les plus développés : les USA, la Russie, la France et Israël.

12) Le “Groupe secret” commet presque tous ces attentats avec de modernes « minibombes nucléaires », sauf probablement deux exceptions. Ce « Groupe secret », qu’il soit étasunien, israélien, français ou russe, n’a absolument rien à voir avec l’islam.

13) Dans tous les attentats aux modernes « minibombes nucléaires », exception faite de deux cas, on utilise celles de troisième génération – la plus récente – qui sont assez petites pour être camouflées dans un système d’égouts.

14) Même si les « minibombes nucléaires » peuvent détruire de toute évidence une vaste étendue de bâtiments aux structures ordinaires, elles ne peuvent pas démolir complètement un édifice moderne fortement renforcé, même si elles explosent à proximité – comme cela a été prouvé dans les cas des attentats à la bombe d’Oklahoma en 1995 et contre les tours Khobar en 1996.

C’est là-dessus qu’Estulin conclut pour l’essentiel ce chapitre de son dernier livre.

Fidel Castro Ruz,le 24 août 2010, 19 h 06

Traduction ESTI

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